El Mobbo Admin
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| Sujet: la chronique de l'album de Freebass sur Sound Of Violence Lun 04 Oct 2010, 13:10 | |
| Attachez vos ceintures, trois grosses pointures de Manchester se réunissent pour un super groupe. Ces trois là peuvent se vanter d’avoir pris une part importante dans l’émergence de plusieurs styles musicaux à travers leurs différents groupes, le post-punk (Joy Division), la new wave (New Order), la pop (The Smiths), le shoegazing et le psychédélisme (Stone Roses et Primal Scream) ou encore le Summer of love (New Order, encore). Les ceintures ne suffiront pas, mettez aussi un casque, vérifiez les air bags... ou ne les suivez tout simplement pas, le crash est épouvantable. Cet album est à éviter à tout prix. Mais pourquoi quatre musiciens au talent reconnus n’arrivent-ils pas à pondre un album décent en cinq ans de collaboration, même en dilettante. Les bassistes Peter Hook, Gary « Mani » Mounfield, Andy Rourke et le chanteur Gary Briggs (ex-Haven) auraient du garder leurs chansons pour eux. Je pourrais blâmer ce dernier car sa voix manque de charisme et d’assurance, mais à l’écoute des mélodies pop convenues, des rythmiques scolaires, les trois bassistes sont aussi fautifs. Il n’y aucune expérimentation ni originalité dans ce disque, ce qui constitue d’ailleurs la véritable surprise. A trois basses, il y avait pourtant bien des possibilités pour inventer quelque chose d’original à défaut d’être agréable. Il semblerait néanmoins que les protagonistes du désastre aient pris conscience du crime qu’ils commettaient. Andy Rourke est parti s’installer à New York avant la fin de l’enregistrement, Gary Mounfield et Peter Hook se sont insultés puis réconciliés par blog et Myspace interposés. Tout cela pour splitter trois semaines avant la sortie de l’album. De ce malaise, trois titres se détachent néanmoins. Stalingrad qui, au milieu de cette soupe pop, nous offre un dub revigorant, alors que Secret And Lies, quant à elle, reprend la thématique générale de l’album avec plus de tenue. Pour finir, Plan B, en clôture de l’album, avec une belle basse (tout de même) caractéristique d’un Peter Hook en forme. Que ceux qui veulent tout de même se procurer cette album optent pour la version double CD, le second disque a le mérite d’être instrumental. Reposez en paix. | |
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