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 Rockabilly et Violent Days

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3 participants
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Zorglub

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MessageSujet: Rockabilly et Violent Days   Rockabilly et Violent Days EmptyLun 21 Sep 2009, 18:44

J'ai hésité à aller le voir hier :

Avec « Violent Days », le rockabilly toujours vivace

En France, à Paris et au Havre, des rockers continuent de rêver à un pays qui n’existe pas : l’Amérique. Un docu fiction signé Lucile Chaufour, sur des fous de rockabilly.

Le synopsis de Violent Days pourrait tenir sur un ticket de bus mais d’emblée il dit tout. Lucile Chaufour entend que le réel imite la fiction et non l’inverse. Pas question de saisir l’air du temps, plutôt l’inverse. Quelque part entre le début des années 80 et aujourd’hui (même si on croise des portables moyenâgeux 94/95 ?), dans un vaste espace intemporel, quatre banlieusards se rendent à un improbable festival rockab’ au Havre. Le noir et blanc évanescent oscille direct entre fiction (les quatre voyageurs) et documentaire (les propos d’authentiques teds recueillis au Havre). Les deux s’entremêlent par la grâce décalée de la bande-son et du montage. Les rapports de force y sont omniprésents, comme s’il s’agissait de payer un tribut aux rêves brisés, aux destins emboutis. Rapport de classes, luttes sociales ou tensions hommes-femmes. Chaque témoignage évoque, mélancolique, la fin du voyage et des illusions, le choc de retour comme en magie noire, où le quotidien vient solder les comptes. Tous parlent avec une lucidité extra-sensorielle, l’acuité oblique du tié-kar, sans aigreur.

« J’avais 14 ans, c’était à Gennevilliers où t’as toutes les cités, et à l’époque, c’était que des rockers dans les cités. Nous, on traînait avec ceux d’Ermont, de Sannois, d’Argenteuil…enfin, toutes les bandes qui traînaient dans le 95. On allait faire chier tous les minots parce qu’on était énervés et qu’ils avaient plein de thunes, on les angoissait, on les coursait, on les dépouillait…enfin, c’était quand on était jeunes. » (1)


A la fin des 70’s, la musique noire (le funk essentiellement) et le rock’n’roll originel tenait le haut du pavé dans les cités de France et de Navarre. Le hip-hop ne viendrait que bien plus tard avec les compiles Def Jam et Public Enemy. Le Havre vivait depuis lurette sous la perfusion d’Albion. La faute à la proximité géographique et aux activités portuaires. Ça avait commencé à la fin du XIXème siècle avec le yachting (pour les bourges), cela s’était poursuivi avec le jazz, le foot, le rock (pour les autres). Très vite, les aînés de Caucriauville, de la Mare-Rouge (la si bien nommée !!!) et des autres barres locales avaient intégré les codes venus d’outre-Manche. La proximité des dockers et le premier choc pétrolier faisant le reste. On se battrait contre les autres tribus (mods, skins, punks à l’occasion) et éventuellement contre les…siens. Faute de grives, on… Les temps changent, les quiches s’échangent. Encore et toujours. Loi de la rue, logique de territoire ou fièvre adolescente, qu’importe, c’est l’adrénaline qui commande. Violent Days restitue à merveille cette violence, fascinante et dérisoire, magnifiée par les bandes. Quand les ambulances et les flics déboulent, tout le monde commence à calculer l’absurdité de la situation…et ses conséquences.

« Serena : On est arrivés là ?
Franck : On arrive.
Serena : On va à la plage ?
Franck : Ça va pas, non. » (1)

Dans la fiction (qui évoque furieusement le Shadows de Cassavetes), la frustration est aussi omniprésente dans le couple Serena-Franck. Elle, blonde éternelle du cinéma (de Jayne Mansfield à Laura Dern) qui incarne toute l’insatisfaction du monde même si elle est prête aux pires sacrifices pour conquérir son boy-friandise de conte de fée, qui la torture mentalement. Dans le versant documentaire, les copines des teddy boys ont aussi du mal à se faire une place au soleil. Ou alors celui de la marâtre de service. Dans tous les cas, ces femmes cherchent à trouver leur place, leur voie dans un microcosme viril qui les tolère plus qu’il ne les accepte.

«Le grand amour de ma vie, c’est Gene Vincent, c’est celui que j’aime le plus en fait. J’écoutais ça toute la journée, je regardais les photos et puis je suis tombée amoureuse de lui à une façon pas possible. Il aimait le rock’n’roll, il était le rock’n’roll lui-même. J’aimais ça, personne plus que lui pouvait me faire rêver, mais bon il était mort. » (1)

Au final, Violent Days exsude un parfum d’à-peu-près bancal (les bagarres, certains plans) qui touche pourtant au plus près de l’os. Dans Eastern punks, un film précédent au mitan des années 2000, Lucile Chaufour retrouvait des punks hongrois qu’elle avait filmés en 1984. Dans celui-ci, c’est comme si on n’avait pas besoin de connaître leur passé. Dans une fable quasi-fassbinderienne, Violent days certifie en creux que la vie dans les marges, à Budapest comme au Havre, s’achève forcément dans le drame. Sauf à renoncer et à rentrer dans le rang. Quelque chose comme le désespoir fondamental prolétarien : quelque chose comme le droit du plus fort ?

« Ça me grise la vitesse, j’aime bien prendre des risques…style, fermer les yeux en roulant, couper les lumières ou passer entre deux bagnoles…on mettait, j’ sais pas, « Baby, let’s play house » et puis on devenait fou… » (1)

(1) : dialogues du film.
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MessageSujet: Re: Rockabilly et Violent Days   Rockabilly et Violent Days EmptyLun 21 Sep 2009, 21:46

ça m'a l'air pas mal du tout cette affaire Very Happy
Je vais aller le voir.
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MessageSujet: Re: Rockabilly et Violent Days   Rockabilly et Violent Days EmptyLun 21 Sep 2009, 22:34

Ah ben non,je ne peux pas le voir .. il n'est pas programmé sur Lille Rolling Eyes

Dommage,il me tentait bien ..
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Zorglub

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MessageSujet: Re: Rockabilly et Violent Days   Rockabilly et Violent Days EmptyLun 21 Sep 2009, 22:43

croisons les doigts pour les semaines à venir.
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MessageSujet: Re: Rockabilly et Violent Days   Rockabilly et Violent Days EmptyVen 09 Oct 2009, 19:28

Zorglub a écrit:
croisons les doigts pour les semaines à venir.

La chance n'est pas passée par là on dirait .. Rolling Eyes
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Zorglub

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MessageSujet: Re: Rockabilly et Violent Days   Rockabilly et Violent Days EmptyVen 09 Oct 2009, 19:40

ça passe dans 8 villes en France Evil or Very Mad Faut être patient je pense.
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MessageSujet: Re: Rockabilly et Violent Days   Rockabilly et Violent Days EmptyVen 09 Oct 2009, 21:10

c'est sur mes tablettes...
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MessageSujet: Re: Rockabilly et Violent Days   Rockabilly et Violent Days Empty

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