Bandes Dessinées

La crise de la quarantaine ? Je sais à qui je vais envoyer ça ! Ah Ah Ah !

Sortie d'un inédit d'Hugo Pratt : Sandokan
(...) Pratt refait les aventures de Sandokan, héros de littérature populaire autrement surnommé le tigre de Malaisie. D'emblée, le dessin évoque le Pratt de la Ballade de la Mer Salée et des aventures suivantes de Corto: même sens du découpage, mêmes visages en pleine discussion, mêmes sortes de décors minéraux pris par une nature qui ronge et déborde de toutes parts. Un des personnages est même un sosie de Corto, la moustache en plus: c'est dire si ce Sandokan, rétrospectivement, fait office de laboratoire, de planche d'essai (...)

A paraître : Faces B (KRSN/Menu)

"Un soir, chez un ami collectionneur, Alain découvre l'unique 33 tours d'un groupe de hard-rock texan des 70's. Quand son ami lui dit que c'est LE truc rarissime, Alain décide de retrouver les 4 membres du groupe.
L'un, émigré en France, a produit de nombreux projets opportunistes et juteux, un autre a acquis une réputation internationale en tant que requin de studio versatile et talentueux, un autre a parcouru le monde à la recherche de mouvements musicaux encore inconnus, le dernier s'est construit une carrière de chanteur maudit (donc culte), allant jusqu'à se faire passer pour mort afin d'augmenter ses ventes et sortir des enregistrements soi-disant "oubliés". En suivant leurs itinéraires varriés et improbables, vous plongerez dans un voyage initiatique au coeur de la musique pop d’hier et d’aujourd’hui, mêlant fiction et réalité.

"Brooklyn Dreams raconte la jeunesse de Vincent Carl Santini, au début des années 70, dans le quartier de Brooklyn, et les raisons pour lesquelles il est bon pour suivre une psychanalyse maintenant. Car pour comprendre qui il est, il faut découvrir sa famille : une mère juive hypocondriaque qui se gratte au sang dès qu’elle est contrariée et un père italien, macho, et persuadé que Mickey, l’ex-mari de la sœur de sa femme, considéré comme l’incarnation du mal dans la famille, est le vrai père de Vincent.
Au fil du récit, nous découvrons comment un chien abandonné divise la famille, comment un homonyme de Vincent le conduit en prison, comment la découverte de la drogue transforme sa vie…
Quinze ans après sa première publication aux USA, Brooklyn Dreams reste l’un des chefs d’œuvre de la bande dessinée américaine inconnu en France.
Alternant les styles graphiques, du réalisme à l’humour, le dessinateur Glenn Barr transcende le récit autobiographique de J.M. DeMatteis".

C'est formidable comme BD et très drôle.

Zorglub a écrit:

La crise de la quarantaine ? Je sais à qui je vais envoyer ça ! Ah Ah Ah !

à qui?

j'ai trouvé autre chose (voir Roman, essais)

Nouveau : La guitare de Bo Diddley

"Il était une fois une guitare rectangulaire de couleur bleu caraïbe—un modèle unique— sur laquelle était inscrit : « Bo Diddley, Blue Hawai n°1. »

Arsène, grand black fauché, la subtilise dans une voiture anonyme, puis la donne à Désiré, qui l’échange contre des faux-papiers à Farid, qui se la fait voler par Bob, qui…Et nous voilà donc, de propriétaires très temporaires en mains plus ou moins bien intentionnées, conviés à suivre le très riche, très pittoresque et très mouvementé parcours de cet instrument d’exception, et à découvrir au passage quelques tranches de vie particulièrement frappantes, pour ne pas dire saignantes… C’est aussi, et surtout, l’occasion d’une balade truculente et parfois presque burlesque dans les coulisses et les arrières cours du Pigalle bigarré et multi-ethnique d’aujourd’hui, avec ses filles, ses maquereaux, ses dealers, ses flics ripoux et ses musiciens dans la débine.

Mené à un train d’enfer (et avec une délectation manifeste) par un tandem Chauzy / Villard au meilleur de sa forme, l’épopée (et la guitare itou) rebondira ainsi de personnage en personnage, jusqu’à retrouver Arsène, son initiateur involontaire, et se conclure en l’auguste présence de Bo Diddley himself, qui se montrera…disons, fidèle à sa légende".

A ma connaissance, c'est l'adaptation d'un roman.

Zorglub a écrit:

Nouveau : La guitare de Bo Diddley

"Il était une fois une guitare rectangulaire de couleur bleu caraïbe—un modèle unique— sur laquelle était inscrit : « Bo Diddley, Blue Hawai n°1. »

Arsène, grand black fauché, la subtilise dans une voiture anonyme, puis la donne à Désiré, qui l’échange contre des faux-papiers à Farid, qui se la fait voler par Bob, qui…Et nous voilà donc, de propriétaires très temporaires en mains plus ou moins bien intentionnées, conviés à suivre le très riche, très pittoresque et très mouvementé parcours de cet instrument d’exception, et à découvrir au passage quelques tranches de vie particulièrement frappantes, pour ne pas dire saignantes… C’est aussi, et surtout, l’occasion d’une balade truculente et parfois presque burlesque dans les coulisses et les arrières cours du Pigalle bigarré et multi-ethnique d’aujourd’hui, avec ses filles, ses maquereaux, ses dealers, ses flics ripoux et ses musiciens dans la débine.

Mené à un train d’enfer (et avec une délectation manifeste) par un tandem Chauzy / Villard au meilleur de sa forme, l’épopée (et la guitare itou) rebondira ainsi de personnage en personnage, jusqu’à retrouver Arsène, son initiateur involontaire, et se conclure en l’auguste présence de Bo Diddley himself, qui se montrera…disons, fidèle à sa légende".

A ma connaissance, c'est l'adaptation d'un roman.

Oui,c'est une collection qui adapte des romans en bds,il doit y en exister 5/6 comme ça ..
j'ai lu shutter island il n'y a pas longtemps .. ils ont adapté burke et jim thompson entre autres ..
celui-ci me tente beaucoup,je vais voir si je peux me le trouver.

A propos de Lehane , il y a ça aussi qui va sortir :

Coronado

Auteurs : Dennis Lehane, Jacques de Loustal Date de parution : 23/09/2009
Collection : Rivages/Casterman/Noir
Prix : 17,00 €

« Aujourd’hui, je sors de prison et mon père vient me chercher au volant d’une Buick Skylark volée, avec de la coke dans la boîte à gants et une pute prénommée Mandy sur la banquette arrière (…) »

La première phrase de Coronado est à elle seule une splendide promesse de polar. Et la suite ne déméritera pas. La fille de la banquette arrière a des vélléités d’écriture, le père borderline dissimule des comportements psychopathes et le fils ex-taulard, rongé par le mal-être, a de gros trous de mémoire. Dommage. Car tout ce qui motive ce petit monde, c’est de retrouver un butin en pierres précieuses que le fiston a planqué plusieurs années auparavant…sans parvenir à se souvenir où.



Cela dit, le bouquin m'avait ennuyée ; je n'ai pas dû lire toutes les nouvelles.

BLACKSAD

Ah oui, bien

Zorglub a écrit:

Ah oui, bien

Oui,c'est magnifique.On attend le quatrième avec impatience,début 2010 d'après ce que j'ai pu lire ..
Sinon,j'ai commencé la série des retour à la terre de larcenet,j'ai eu un peu peur avant de l'entamer mais il se trouve que c'est très très drôle.

c'est le portrait craché d'un membre du forum

Zorglub a écrit:

c'est le portrait craché d'un membre du forum

Ah oui ?
Je dois deviner ?

c'est çui qui habite à la cambrousse, justement.

Zorglub a écrit:

c'est çui qui habite à la cambrousse, justement.

moi j'pourrais pas ..

No fun a écrit:

Je viens de lire le tome 1 ; ça se lit vite (un peu trop vite) et j'hésite entre la crédibilité de la descente aux enfers et le côté manichéen des personnages. Les couleurs automnales sont bien choisies....

Zorglub a écrit:

No fun a écrit:

Je viens de lire le tome 1 ; ça se lit vite (un peu trop vite) et j'hésite entre la crédibilité de la descente aux enfers et le côté manichéen des personnages. Les couleurs automnales sont bien choisies....

Pour tout te dire,j'ai trouvé ça plutôt moyen ..
l'idée de départ était pas mal ça ne tient pas la route .. tu as raison pour le côté manichéen des personnages et ça tombe aussi dans le misérabilisme .. on n'a pas vraiment de compassion pour le personnage parce qu'on ne croit pas un instant à cette histoire .. j'ai bien aimé le passage où il se retrouve au purgatoire,j'ai trouvé ça réussi et bien ficelé,avec pas mal d'humour aussi .. mais c'est bien mince.

Taniguchi - Un zoo en hiver
"Kyôto, 1966. Le jeune Hamaguchi, employé d’une société de textile en gros, n’a pas la fibre de la plupart des gens de son âge. Plutôt que de fréquenter les clubs de sport, il préfère assouvir sa passion du dessin en allant croquer sur le vif les animaux du zoo de la ville. Mais même ce dérivatif ne suffit pas à combattre l’ennui qu’il ressent. Dès l’année suivante, sollicité par un ami de lycée, Hamaguchi part pour la capitale, Tôkyô. C’est là, un peu par hasard, que sa route croise celle d’une communauté professionnelle un peu particulière: celle des auteurs de bande dessinée, les mangakas…"

Histoire classique d'apprentissage et de découverte du monde.
Je suis toujours baba devant les dessins (surtout des villes et des paysages).

David B - Roi Rose
"Partant de la légende de ce bateau de pirates, Le Hollandais volant, puni par Dieu et condamné à errer jusqu'à la fin des temps sur les mers. A bord du bateau, tout est inversé : tentant par tous les moyens de mettre fin au calvaire de leur situation, les pirates cherchent la mort, à laquelle ils échappent toujours, dépités, au son d'un inhabituel "Catastrophe, nous sommes sauvés !". Ils cherchent tellement la mort qu'ils finissent par trouver la vie en la personne d'un bébé naufragé, vite surnommé "Roi rose"." C'est tiré d'une nouvelle de Mac Orlan.

Drôle, tendre, désespéré, mais un peu frustrant à la fin (ça se termine trop vite)

Pauvres zhéros - Baru, Pelot

"un enfant handicapé mental disparaît lors d’une promenade scolaire en pleine nature. Il était à l' hospice Saint Maurice dont tout le monde dans le village a appris à détourner le regard pour ne pas trop avoir à deviner ce qui s’y passe, entre orphelinat dévoyé et mouroir pour vieillards"






C'est noir, mais pas plombant grâce à la légéreté et au dynamisme du trait, ainsi qu'aux couleurs (assez lumineuses dans l'ensemble).

Dupuy & Berbérian - Global Boboland -

Mon dieu, c'est horrible Dans quel monde vivons-nous ?
J'aime bcp l'idée du type qui entre dans un magasin GAP à Paris et quand il en ressort se retrouve à Londres, à NY, au Japon, etc.

énorme l'histoire avec Gap

Une vie chinoise -Tome 2

Le tome 2 commence à la mort de Mao et se termine par la mort du père du héros (le père ayant été réhabilité). Il s'agit surtout de la période de transition jusqu'à la fin de la Révolution culturelle ; une ère nouvelle s'ouvre pour la Chine.
C'est toujours aussi passionnant.